Passage inévitable pour certaines ou totalement transparent pour d’autres le baby blues touche beaucoup de femme suite à l’accouchement. Généralement nommé aussi le « syndrome du troisième jour » il survient souvent lors du retour de maman à la maison avec bébé, ou lors des derniers jours à l maternité. Il faut dire que c’est tout un chamboulement : passage de deux à trois ou d’une famille de quatre à cinq, peut importe ! L’arrivée d’un bambin à la maison est un bouleversement, certes positif mais très sérieux au sein de la vie familiale. Chaque femme peut réagir différemment, mais il n’empêche que les hormones n’y sont pas pour rien non plus. Alors, comment comprendre ce baby blues dont tout le monde parle ? Comment le reconnaître et le gérer de manière positive quand on passe de femme active à maman à temps plein? Autant de questions auxquelles nous allons essayer de répondre en plusieurs points.
Focus sur ce syndrome pas toujours marrant, et qui peut laisser des traces, affectives et émotionnelles quand on ne sait pas de quoi il s’agit.
Comment le reconnaître ?
L’arrivée d’un bébé chamboule irrémédiablement le quotidien d’une femme. Elle devient mère, fait face à de nouvelles responsabilités, à des changements physiques et psychologiques importants et en très peu de temps. Le baby blues a une cause physiologique qui est généralement, la chute brutale des hormones de grossesse. Dans ce cas vos émotions jouent à la « balançoire », et vous passez, sans vous en rendre vraiment compte ou sans savoir le gérer, du rire aux pleurs en quelques minutes. Pas de panique ! C’est tout à fait normal et cela passera tout naturellement ! Vous piquez des crises de colère soudaines ? Une remarque ou une critique même positive, vous mets dans tous vos états, des larmes à l’angoisse comme de la colère au rire ? Ne cherchez plus : le baby blues vous a envahit !
Moi je l’ai eu à mon retour de maternité pour mon premier…J’avais toute ma belle famille qui était là…J’étais triste, j’avais les larmes qui coulaient sur mes joues sans arrêt (que je dissimulais), j’avais l’impression d’avoir perdu mes premiers moments avec bébé…Et, encore aujourd’hui, j’en ai pleins le coeur et du mal à en reparler…À toutes les mamans, à votre retour chez vous, laissez-vous du temps, trouvez vos repères avant que tout le monde débarque.
Sa durée ?
Le baby-blues survient généralement dans les premiers jours qui suivent l’accouchement et c’est pourquoi on le surnomme « syndrome du 3ème jour ». Il ne s’éternise pas dans le temps et dure quelques jours seulement, avec un soutien, des conseils, de la communication (conjoint, proches, amis) mais aussi avec beaucoup de repos.
Cependant, attention ! Un baby blues qui s’éternise, et sans soutien affectif de proches ou de professionnels dans certains cas, peut se transformer en dépression dite « post-partum » qui à la différence du baby blues revient à une dépression plus grave et qui se doit d’être suivie avec sérieux.
Alors, reposez-vous, et parlez en autour de vous si cela vous touche, vous n’en ressortirez que gagnante et apaisée !
La solution ? En parler !
Parler et ne pas avoir honte de se poser des tonnes de questions suite à l’arrivée de bébé ! Vous ne vous sentez pas à la hauteur face à ce petit bout qui vous dévore des yeux ? Vous pensez ne pas gérer votre vie « d’avant » et celle « d’après » ? Vous vous sentez fatiguée et amoindrie ?
Les maîtres mots : communiquer, déléguer et vous reposer. Prendre du recul sur ce qui vient de vous arriver et ne pas ressasser ! Même si le baby blues est un syndrome dont l’on parle énormément et qui touche plus d’une femme sur trois actuellement, il n’est pas forcé que celui-ci vous touche. Il ne faut pas anticiper les choses, et ne pas se dire que cela va forcément vous tomber dessus ! Ce n’est pas une fatalité ! Pour autant, dès que des symptômes apparaissent (tristesse, crise de larmes, désarroi…), il ne faut pas hésiter à en parler à son entourage, à son conjoint, à ses parents ou amis, et bien évidemment si vous en ressentez le besoin ne pas hésiter à en parler à un professionnel de santé qui saura vous guider dans cette passade.
Et ce conseil vaut tout autant pour un baby blues que pour dépression post-partum !
28 commentaires
Coucou
Je n’ai jamais ressenti de baby blues mais j’imagine comme cela doit être difficile à vivre. J’avais eu l’occasion de voir à la télévision un reportage sur le sujet. La maman ressentait une certaine culpabilité dans son baby blues. Elle avait même dû être hospitalisé tant son mal être était fort. Comme tu le dis, c’est important d’en parler, de demander de l’aide afin de mieux comprendre ce qui arrive et essayer de trouver une solution.
Passe une belle journée
Tu en as eu de la chance !
Vraiment, je ne te souhaites pas de l’avoir, ce n’est vraiment pas évident d’avoir le baby blues !
Merci pour ce bel article sur la maternité, personnellement, je n’ai jamais ressenti de baby blues. J’ai eu deux grossesses qui se sont bien passées. Mais c’est vrai qu’il faut être attentive et parler très vite de tous doutes ou sentiments pour se rassurer.
pour mon premier je m’en rappelle dans les jours qui ont suivi le retour a la maison.
pour la seconde, j’ai pas eu le temps donc je ne l’ai pas ressenti
Pareil pour bébé 2, je ne l’ai pas senti, ou ne l’ai pas eu !
Coucou,
Oh ce doit être tellement difficile d’avoir le baby blues, effectivement être bien entouré est hyper important dans ce genre de cas parce que sinon on doit se sentir seul au monde et c’est encore plus difficile à gérer.
Des bisous !
Il faut être bien entourée, et surtout être comprise…
Je ne suis pas encore maman du coup je suis mal placée pour pouvoir en parler. Mais c’est vrai comme tu le cite qu’il apparaît chez certaines femmes et non à d’autres.
Je n’ai pas été confrontée au baby-blues. Mais je sais que quelques mois plus tard, j’ai eu un gros coup de mou. Pas de blues car j’étais contente. Mais vraiment mon corps qui ne suivait plus. Ce n’est pas simple d’être mère.
Non, ce n’est pas simple d’être mère !
C’est surtout dur pour le premier enfant !
Le stress et le doute qui rôde sans arrêt !
merci pour ton article tres interessant ! je ‘ai pas connu cette periode quoi que 3 jours apres l’accouchement qui a été dfifficile mai sje pense plus au stress qui redescendait car j’ai mis 3 jours pour accoucher lol
Ouah 3 jours pour accoucher ma pauvre ? Ta fille ne voulais pas sortir ! Elle était bien au chaud où elle était 🙂
Le baby-blues et la DPP sont très durs à vivre tant pour la personne atteinte que son entourage. Je conseillerai de chercher à parler à un professionnel rapidement si ça dure plus de quelques jours. Il y a des structures tout à fait adaptées aux mamans dans ces cas-là un peu partout en France.
Coucou
Comme toi lors de mon retour de la maternité j’avais du monde à la maison (on habitait loin et ils avaient prévus de venir juste avant que j’accouche mais j’ai finalement accouché plus tôt…) mais je n’ai pas ressenti de Baby blues (mais je comprends ton sentiment de ne pas avoir eu de temps pour toi et bébé en rentrant).
La période la plus difficile pour moi fut la reprise du travail et laisser mon bébé… grosse culpabilité!
Mais comme je peux compter sur le soutien du papa, ça m’a bien aidé 😉
Heureusement que j’étais prévenue, le 3ème ou 4ème jour j’ai passé une journée entière à pleurer. Heureusement c’est passé assez vite !
Coucou c’est un truc que je ne pige pas trop c’est bien cela on devrait être heureux à ce moment là à part le stress
personnellement cela ne m’a pas touché . j’ai plus eu des soucis physiologiques : gros coups de fatigues à faire des siestes comme bébé, perte de cheveux très importante pour la troisième , dents fragilisées à mes trois grossesses, et transpiration excessive pour ma première…pas vraiment un tableau des plus rejouissants mais balayé pas tant de bonheur 😉
Je n’ai pour le moment eu qu’une grossesse. Je ne sais pas vraiment si j’ai eu le baby blues. Mais en rentrant à la maison je suis tombée à 8 de tension et ma famille (qui vivait à 500KM) à l’époque a débarqué une semaine après pour normalement 15 jours.
J’étais dans un tel état de fatigue et psychologique et ils ont eu un tel comportement innaceptable qu’avec mon conjoint de l’époque nous les avons mis à la porte au bout d’une semaine.
Franchement, si c’était à refaire, je ne le referai pas. Il faut savoir apprendre à connaître notre nouveau rôle et à reprendre pied avant d’accueillir autant de monde…
A l’époque je n’avais pas réfléchi, je ne m’attendais pas à être dans un tél état d’épuisement !
Je ne suis pas maman mais je t’avoue qu’en entendant parler du « Baby blues », je me posais pas mal de question pour quand ce serait mon tour 🙂 Merci pour ton article qui me permet de bien comprendre le phénomène
Oh oui ! Dur dur cette période, la fatigue n’aidant clairement pas… Tu as raison il faut en parler et parfois ce n’est pas évident, surtout qu’on a été le centre d’attention pendant les derniers mois et dès que bébé arrive…plus rien ! En parler et aussi pourquoi pas aller lire des témoignages sur internet d’autres personnes qui vivent ou ont vécu ça, ça déculpabilise beaucoup aussi 🙂
Je ne suis pas encore maman mais j’entends beaucoup parler de ce sujet là. Je panique un peu. Heureusement qu’il y a des articles comme le tien qui nous aide beaucoup
coucou
pas eu et heureusement car ça a l’air violent et pas facile à gérer…
Coucou on se met beaucoup trop la pression, et surtout le fait de regarder les autres, mais aussi les autres mamans, elles y arrivent sans soucis et nous… alors que non nous sommes toutes différentes, mais surtout nous essayons de cacher quand cela ne va pas et ça c’est pas bien, il faut en parler, ne pas se cacher!! il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas des robots 😉
Pour mon 1er, j’avais eu le baby blues au matin du 3e jour, et heureusement que les sage-femmes étaient là pour m’épauler. Pour mon 2e, je me suis dit chouette rien de rien…et puis au bout de 3 semaines/1mois, avec les nuits compliqués, l’allaitement qui me fatiguait et mon grand qui était difficile, bim gros coup de blues ! Heureusement, ce cap est passé !
Pour ma grande je me souviens avoir beaucoup pleuré, mais l’accouchement n’a pas été un moment facile, alors baby blues, ou contre coup après avoir eu peur, avoir été déçu,…
et pour ma petite, j’étais triste d’être loin de ma grande avec qui j’étais très très très fusionnel Une fois rentré tout allait bien 🙂
Coucou
Moi j’avoue que je n’ai jamais ressenti ce fameux baby blues, au contraire ! A chacune de mes grossesses pendant et après, j’étais en permanence sur un nuage! Et tout me paraissait merveilleux donc no blues…
Bon week-end !!!
Hello
Super article qui explique bien les choses sur un sujet qui n’est pas spécialement facile
XoXo
J’ai eu la soirée moi, la chute des hormones… Pour mon fils ça a été à par la nuit de la Java mais c’est un autre sujet