Lorsqu’un enfant arrive dans la vie d’un couple et que sont passés les premiers mois, se pose très vite la question du régime, et plus précisément de la diversification alimentaire de bébé. Au cours de ce contenu nous nous sommes penchés sur le comparatif que tout parent se retrouve à faire, souvent dans le détail, entre la nourriture préparée à la maison d’un côté, avec tout le temps et toute l’énergie que cela suppose, et les petits pots pour bébé que l’on retrouve dans le commerce, avec une amplitude de prix parfois très importante. Pour tout savoir du match qui oppose ‘le fait maison’ à ‘l’industriel’, prenez 5 minutes et parcourez cet article avec appétence !
Alors que les premières semaines s’avèrent relativement simples à ce niveau là, si l’on met de côté les aléas liés aux horaires des prises de biberon ou de sein par bébé, les choses se compliquent lorsque le lait maternel et le lait infantile ne suffisent plus… Parents et enfant(s) entrent alors dans ce que l’on appelle la phase de diversification alimentaire, qui est très importante par ailleurs dans le développement des goûts de l’enfant.
C’est à ce moment que l’on commence à proposer d’autres aliments variés, (réduits en bouillie, compote ou purée le plus souvent…) avec un peu de viandes, ou un peu de poisson, un peu de pomme de terre et de légumes, un peu d’œuf et de matière grasses, ainsi que des produits laitiers aussi… Notez que l’on peut aussi commencer par compléter avec un biberon, mais le mieux est de parvenir à sauter le pas au plus vite, dans le but d’installer aussi ce rapport de confiance et de curiosité qui guide les enfants dans leur quête du goût.
Le plus important, cela va bien entendu être d’équilibrer le repas, mais est-ce bien la peine de le préciser ?
Les contraintes et les avantages du faits maison
Au niveau de l’organisation
Pour parvenir à bien prendre le rythme et à ne pas devoir tout faire au dernier moment et en catastrophe, lorsque l’on décide d’opter pour le fait-maison, il convient de s’organiser un tant soit peu, mais cela n’est pas ‘en supplément’ des courses habituelles, cela se superpose, tout simplement… Nous entendons par là qu’il convient de planifier les menus de bébé pour la semaine, en partant du principe qu’à des fins de diversification, il est important de changer de goûts au quotidien (et l’on parle autant des saveurs sucrées et fruitées, que du salé…).
Pour ce qui est des recettes, inutile de chercher midi à quatorze heures, Internet est une véritable mine d’or, et il existe par ailleurs des dizaines et des dizaines d’ouvrages qui traitent du sujet si vous préférez ce support.
Sachez tout de même que les recettes pour bébé nécessitent d’être adaptée nutritionnellement, avec des apports en protéines, en matières grasses, en sucre, en sel, qui soient en adéquation avec l’âge et le poids de l’enfant, ce qui est crucial pour son développement et pour l’ensemble de son métabolisme qui tourne à plein régime..
En général, les gens qui optent pour les petits pots maison devront s’équiper d’un congélateur, dans la mesure où ce sera effectivement plus pratique de stocker quelques portions, histoire de gagner un peu de temps pour un prochain repas (dans les jours ou dans les semaines qui suivent…).
Au niveau du goût ou des goûts
Potimarron, poireau, haricots, radis, choux de toutes sortes, il y a de tout, tant en termes de couleurs que de saveurs. Ce que l’on ne sait pas souvent, c’est que les papilles des bébés sont beaucoup plus développées que celles des adultes, si bien que les infimes variations de saveurs dues aux divers légumes utilisés pour confectionner tel ou tel plat fait-maison, seront mieux exploitées.
C’est la raison pour laquelle le fait-maison, qui n’offre aucune limitation dans la confection, est plus adéquat pour permettre au palais de bébé de s’affiner. Par ailleurs, on oublie aussi trop souvent de parler des textures, de la densité, ou encore du ‘grain’ de la nourriture, si l’on peut dire… Il est évident que lorsque vous préparez vous-mêmes les mets que vous allez faire manger à votre enfant, les textures sont plus intéressantes, on reste à 100 % dans le produit ou plutôt les produits, qui ont été utilisés. Les mamans et les papas auront parfois tendance à résumer cette différence majeure en matière de texture, en disant que les petits plats issus de l’industrie agro-alimentaire manquent tout simplement d’humanité, de sentiments, ils manquent tout simplement d’amour !
Au niveau des coûts
Cuisiner pour son bébé, cela s’avère donc à priori plus adapté pour lui faire découvrir plus de saveurs, c’est aussi plus gratifiant et enfin, car le nerf de la guerre est souvent économique, aussi, c’est passablement moins cher.
Les calculs sont assez rapides et simples à réaliser, et nous vous ferons l’économie du détail, néanmoins pour vous donner une idée, d’après ce que nous avons posé sur papier, il apparaît que sur un seul repas, la différence de prix en faveur du fait-maison par rapport à l’industriel est de l’ordre de 1 Euros à 1,5 Euros, ce qui, reconnaissez-le, est une sacré différentiel, qui peut donc grimper à plus de 100 Euros par mois, facilement (et sur nue année, on atteint des sommes qui oscillent entre 600 Euros et plus de 1200 Euros !!!)!
Et si vous souhaitez réduire les coûts au maximum, achetez des produits qui sont le moins transformés possibles, et là encore la différence de prix est sensible ; imaginez qu’une pâte à tarte faite-maison a un prix de revient de l’ordre de 2 à 3 fois inférieur à une pâte à tarte industrielle !
De très nombreuses études mises sur pied dans plusieurs pays de plusieurs continents, ont tendance à mettre en évidence le fait que le public ciblé, à savoir les bébés, lorsqu’on leur donne le choix entre une recette équivalente, soit en fait-maison, soit en industriel, auront la plupart du temps tendance à aller vers le fait-maison. Ces résultats doivent malgré tout être nuancés dans la mesure où, plus le bébé sera habitué tôt à de nombreux goûts et à des textures plutôt « naturelles », et plus il aura tendance à effectivement aller vers ce type d’aliments lorsqu’on lui offrira la possibilité de le faire.
Et pour en finir avec cette partie là, puisque nos sociétés modernes ont la fâcheuse tendance à nous répéter à longueur de temps que le temps c’est de l’argent, et bien sachez qu’effectivement, acheter ses petits pots pour bébé tout prêts, ce sera plus rapide et vous n’aurez qu’à le réchauffer au bain marie ou au micro-ondes, ce qui est un gain de temps non négligeable et qui fait la différence pour certains. Il y a aussi, bien entendu, un aspect pratique, à partir du moment où vous avez constitué un petit stock, il ne vous reste plus qu’à faire le choix du menu au moment où cela est nécessaire, sans vous poser trop de questions en amont. Pour ce qui est de la sécurité alimentaire, là encore, les petits pots de l’industrie agro-alimentaire possèdent une réglementation des plus strictes
et la qualité des matières premières est tout simplement impeccable et la qualité des nutriments est parfaitement préservée.
En conclusion :
Même si, de prime abord, nous serions enclins, comme beaucoup de parents d’ailleurs, à donner notre préférence aux petits pots faits maison, en vue de préparer la diversification alimentaire, il faut reconnaître qu’il n’y a pas de ‘bonne’ ou de ‘mauvaise’ méthode, à proprement parler : tout est question de situation, de contexte et de façon d’appréhender les choses.
Quelle que soit la méthode, l’objectif reste le même pour tous et toutes : s’assurer que l’enfant mange correctement, c’est à dire en quantités suffisantes, et sainement pour la santé, car ces 2 facteurs sont prépondérants afin d’assurer un développement harmonieux de bébé. Si vous êtes adeptes de la cuisine et que vous en avez le temps et l’énergie, tant mieux, mais si vous devez acheter des petits pots déjà préparés, dans le commerce, alors ne culpabilisez pas pour autant, car quoi qu’en disent les mauvaises langues, ce type d’aliment est tout à fait adapté et votre enfant sera bien nourri.