L’apprentissage de la propreté est un grand moment du développement de votre enfant et surtout une étape indispensable avant son entrée à l’école. Mais comme dès ses premiers jours, il est habitué à porter une couche, passer au pot n’est pas toujours une transition évidente. Si certains enfants y arrivent assez tôt et rapidement, pour d’autres, il faudra faire preuve de patience et de persévérance. Rassurez-vous cependant, tous finissent par atteindre le stade de propreté un jour ou l’autre. En attendant, voici quelques conseils pour bien les accompagner.
Comment savoir si mon enfant est prêt à franchir le pas ?
Il faut savoir qu’un enfant peut acquérir la propreté lorsqu’il est capable de maîtriser ses sphincters et sa vessie. Généralement, vers l’âge de 2 ans, un âge qui marque un grand tournant dans son autonomie, il ressent que ses organes sont pleins et peut vous indiquer qu’il désire aller aux toilettes. Si sa couche peut rester propre durant des heures ou s’il dit qu’il souhaite être changé, c’est certainement qu’il a atteint un stade de maturité où il est prêt à passer à l’étape supérieure ! Tout comme s’il sait au moins en partie se déshabiller seul et s’il montre une certaine curiosité pour les toilettes. Il est important de rester attentif aux signes et surtout d’écouter les désirs de son enfant mais sans le forcer. En effet, la propreté ne s’apprend pas, elle s’acquiert !
Lui aménager un espace familier
Pour l’aider dans cette acquisition, l’une des principales étapes est d’aménager les toilettes afin d’en faire un lieu accueillant et où votre enfant se sente bien. Déjà, vous pouvez acheter un pot et le familiariser avec. N’hésitez pas à le choisir ensemble afin d’avoir l’assurance qu’il plaît à votre enfant. Profitez-en pour faire de ce moment, un moment privilégié. Les tout petits sont très férus des instants passés avec leurs parents ! Pensez aussi à des jeux, à des comptines, et surtout félicitez-le à chaque essai. Peut-être qu’il sera tenté de se relever dès que vous l’assiérez ou qu’il va montrer une certaine impatience. Dans ce cas-là, occupez-le, donnez-lui un jouet ou un livre tout en l’enjoignant à rester sur son pot. Tout ne sera pas parfait dans un premier temps, mais si votre enfant manifeste un intérêt, c’est déjà un point positif.
Créer une routine
L’habitude joue un rôle important pour aider votre enfant à comprendre quand il est temps d’aller aux toilettes et de le mener peu à peu à la propreté. Par exemple, au réveil, après chaque repas et avant le dodo, demandez-lui s’il veut aller sur le pot. Habillez-le avec des vêtements qu’il peut facilement retirer pour lui faciliter la tâche et montez-lui aussi les gestes d’hygiène. Comment bien s’essuyer, comment se laver les mains, vous pouvez aussi en profiter pour lui expliquer comment laver les autres zones de son corps… S’il est réticent, n’insistez pas et réessayez plus tard. Il ne faut surtout pas s’obstiner si votre enfant refuse de rester sur le pot. Certains mettent plus de temps à s’y habituer. Évitez également de le gronder au moindre accident. Il est important qu’il sache que les accidents sont normaux et qu’ils arrivent à tout le monde. Le plus important est de ne pas baisser les bras et de rester patient !
Remplacer la couche par une vraie culotte
Lorsque votre enfant a acquis plus ou moins le pot, il est temps d’en finir avec sa couche, du moins en journée – l’acquisition de la propreté de nuit étant généralement plus longue – et de passer à la culotte ! De cette façon, il se sentira plus autonome et plus enclin à poursuivre ses efforts. Vous pouvez par exemple lui en mettre une lors des sorties en veillant toutefois à prendre des vêtements de rechange et des lingettes au cas où il n’arriverait pas à se retenir. Si un tel cas de figure arrive, restez zen et ne lui remettez pas de couche. Un enfant a besoin de sentir qu’il progresse et non qu’il régresse. Aussi, avant de sortir de chez vous, vous pouvez lui proposer de passer aux toilettes en lui expliquant que vous allez vous promener et qu’il n’y aura peut-être pas de pot à disposition, ce qui peut limiter drastiquement le risque de contretemps !